Airbags Takata : vers une contre-visite obligatoire au contrôle technique

Le ministère des Transports pourrait franchir une nouvelle étape pour accélérer le remplacement des 1,7 millions de véhicules concernés par le rappel en stop drive des airbags Takata. Dès janvier 2026, les véhicules non réparés seront soumis à une contre-visite obligatoire au contrôle technique, ce qui empêchera de fait toute revente sur le marché de l’occasion.

Il y a quelques mois, le ministère des Transports avait durci le ton face au scandale des airbags Takata. Un arrêté publié le 29 juillet imposait aux constructeurs automobiles des obligations renforcées pour accélérer le retrait des équipements défectueux. Cette décision intervenait après un accident mortel survenu à Reims le 11 juin dernier, impliquant un airbag qui n’avait pas été signalé comme à risque immédiat.

Mise en contre-visite automatique des véhicules non réparés

Pour rappel, en France, 1,7 million de véhicules de toutes marques sont concernés par un rappel «stop drive», qui implique de ne plus circuler avant le remplacement – gratuit – des airbags. Les véhicules encore équipés des airbags défectueux Takata qui se présenteront au contrôle technique à partir du 1er janvier 2026 devraient être automatiquement soumis à une contre-visite, a indiqué mercredi à l’AFP le ministère des Transports. Un projet de décret serait à l’étude au niveau du Conseil d’Etat actuellement.

Source : Auto Infos Distribution
Date : 25/09/2025